Dans cette section, je présente les chapitres d’ouvrages et leur teneur. Je fais ce travail petit à petit : les références retravaillées s’affichent en noir et bleu, les références que je n’ai pas encore eu le temps de présenter dans le détail en gris.
Kolly, B. (2024). Debating a pedagogy without talking aout pedagogy, the controversies about Waldorf in the French general press. In Hoffmann, A.K. and Buck, M.F. (eds). Critically assessing the Reputation of Waldorf Education in Academia and the Public : recent developments the World Over, 1987-2004. Routledge. Présentation ici.
Kolly, B. (2023). Montessori, Séguin et la cure : de l’adulte à l’enfant. In Parayre, S. (eds). Les pédagogues de l’éducation : de l’éducation spécialisée à l’éducation inclusive. Collection de la Faculté d’éducation et de pédagogie, ICP, Paris, p. 45-49.
Go, H.L., Prot, F.M., Kolly, B. (2023, accepté, à paraître). « Ingénieries coopératives de formation. Deux exemples emblématiques à l’École Freinet (Vence) et à l’École Montessori (Lyon Chevreul) », in Un art de faire ensemble : les ingénieries coopératives. Collectif Didactique pour Enseigner. Presses Universitaires de Rouen et du Havre.
Kolly, B. (2023). « La naissance de l’AGIEM au début du Xxe siècle, ou la construction d’une identité de praticiennes chez les institutrices maternelles ». In Dauphin, S. (dir). Les enseignantes en France : sexe, genre et identités (XVIe-XXe siècles). Presses Universitaires de Rouen et du Havre.
Avec Dupeyron, J.F. : Dupeyron, JF, Kolly, B. (2022). « Fraternité et émancipation : amoureux et fratries de la Commune ». In Dupeyron et Miqueu (dir.). Penser la Commune. L’Harmattan (collection « La philosophie en commun »).
Kolly, B. (2022).« Energia vitale » e unconscious infantile nella pedagogia Montessori. In Todaro, L. (dir). La costruzione dell’uomo interiore. Sguardi sulla pedagogia Montessori, p. 37-51. Ce chapitre en italien cherche à montrer qu’un des principes essentiels et stables de la pédagogie Montessori réside dans la considération d’un principe vital, d’une énergie, d’une « force » chez l’enfant, mise à profit par une pédagogie, un matériel favorisant la rencontre entre les forces conscientes de l’enfant et ses forces inconscientes. Si le vitalisme n’a aujourd’hui plus cours, cette idée de principe vital pourrait être comprise comme une métaphore signifiante, permettant à l’adulte de se décentrer, comme un moyen de revenir à l’enfant.
Kolly, B. (2022). « L’autoéducation montessorienne. Pédagogie et anthropologie chez Montessori ». In Audidière, S., Janvier, A. (dir). Il faut éduquer les enfants… L’idéologie de l’éducation en question. Paris : ENS Éditions. Ce chapitre se centre sur la notion d’automédication que Maria Montessori propose notamment dans le deuxième Tome de la pédagogie scientifique. Il s’agit de montrer comment cette pédagogie entend contraindre l’adulte à cesser son emprise sur les enfants, tout en conservant l’idée d’éducation. Il revient notamment sur la proposition de schématisation que j’ai faite dans L’Esprit et la lettre (2018), le « triangle topogénétique », pour expliquer ce fonctionnement. Le sommaire du livre est ici.
Kolly, B. (2021). Notices « Coéducation », « Capabilité », « Famille », « Violence », et « Pédagogie et didactique » (avec A. Vergnioux), Dictionnaire de philosophie de l’éducation, coord. Kolly, B. et Kerlan, A., pour la Société Francophone de Philosophie de l’Éducation. La présentation du dictionnaire peut se trouver ici.
Kolly, B. (2021). « Hospitalité et étrangeté de l’enfant ». In Go, H.L. et Riondet, X. (dir). Hospitalité en éducation. Presses Universitaires de Nancy-EDULOR. Ce chapitre s’intéresse aux débuts de la pédagogie montessorienne : il explique le terme de « maison des enfants » et réfléchit à la fabrication de l’enfant comme un étranger (un immigré, selon le terme montessorien) supposant que l’adulte soit foncièrement hospitalier à son égard, toutes considérations qui peuvent donner des pistes pour réfléchir à l’éthique éducative en général.
Kolly, B. (2020). « L’internationalisation montessorienne selon la stratégie du double gain : diffraction et problématiques de diffusion ». In Hofstetter, R., Droux, J. & Christian, M. (dir). Construire la paix par l’éducation : réseaux et mouvements internationaux au Xxe siècle. Genève au coeur d’une utopie. Genève : Alphil. Sommaire disponible ici, ouvrage en accès libre ici.
Go, H.L., Prot, F.M., Kolly, B. et Bouchet-Gimenez, T. (2020). « Enseigner c’est faire le programme » (ou la discussion d’un mythe pédagogique), in Collectif Didactique pour Enseigner (dit). Enseigner, ça s’apprend, Editions Retz.
Kolly, B. (2019). « Le langage corporel du professeur : une analyse proxémique ». In Collectif Didactique pour Enseigner (dir). Didactique pour enseigner. Presses Universitaires de Rennes, coll. Paideia, p. 381-403. Ce texte s’appuie sur l’analyse proxémique (étude des distances) pour analyser comment le corps de l’enseignant peut être utilisé comme un instrument d’expression didactique. Il décrit deux situations filmées en classe Montessori. De manière générique, ce réfléchit à la bonne distance, épistémique et proxémique, par l’usage du corps, des gestes, dans un silence presque total et pourtant une « attention conjointe ». De manière spécifique (à Montessori), il permet de saisir l’esprit montessorien en illustrant comment la professeure use à la fois de ses techniques spécifiques, de l’espace et du temps. La notion japonaise de « ma-ai » (intervalle relationnel, à la fois temporel, spatial) permet de saisir l’esprit de cette pédagogie, passant par l’intégration (Billeter), la répétition (à l’image des « katas » des arts martiaux), le silence et la lenteur.
Kolly, B. (2018). « Anthropologie et montessorisme : itinéraire d’une idée pédagogique ». In Riondet, X., Hofstetter, R. &Go, H.L., Les acteurs de l’Éducation Nouvelle au XXe siècle. Itinéraires et connexions. Presses Universitaires de Grenoble, p. 113-138.
Kolly, B. (2018). « L’enfant comme paradigme, le sujet avec autrui : quelles modifications pour l’éducation ? ». In Derycke, M. &Foray, P. (dir). Care et éducation. Presses Universitaires de Nancy – EDULOR, p. 39-59. Ce chapitre cherche à comprendre, à partir des philosophies du « care », si l’enfant pourrait devenir un paradigme pour penser l’individu (nous serions tous des enfants, en quelque sorte), et ce que cela changerait en éducation. Je prends Pauline Kergomard et Maria Montessori comme exemples pour voir en quoi l’enfant (à la fois vulnérable et puissant) peut être un levier pour éduquer autrement. L’exemple montessorien est développé (la question du « domestique », du « pratique » et la symbolique maternelle).
Kolly, B. (2018). « L’idée d’hospitalité scolaire chez Prairat ». In Go, H.L. (dir). Ethique et éducation : questions à Eirick Prairat. Presses Universitaires de Rouen et du Havre, p. 43-60.
Kolly, B. (2017). « L’enseignant et la suspension de l’action », in Foray, P. & Kerlan, A. (dir). Le métier d’enseigner. Approches philosophiques. Presses Universitaires de Nancy – Editions universitaires de Lorraine.
Kolly, B. (2017). « Une politique de l’enfance : l’AGIEM ». In Fabre, M, Go, H.L. & Prairat, E. (dir). Ethique et politiques éducatives, Presses Universitaires de Nancy – Editions Universitaires de Lorraine.
Kolly, B. (2016). « La fraternité est-elle une notion familiale ? ». In J. Riba & P. Vermeren, La fraternité réveillée. Paris : L’Harmattan.
Kolly, B. (2016). « Qui a peur de l’égalité à l’école ? », In Fabre, M., Frelat-Kahn, B., Pachod, A. L’idée de valeur en éducation. Sens, usages, pertinence. Paris : Hermann.
Kolly, B. (2016). « Révolution morale et révolution politique : de la puissance d’être à l’affranchissement, les saint-simoniennes 1832-1834 ». In Dissidences (revue) Sexualités en révolutions, XIXe-XXIe siècles. Tome 15, mars 2016, p. 17-35.
Kolly, B. (2015). « Le statut de la norme chez Maria Montessori : « norme humaine » et norme sociale », In Go, H.L. (dir). Normes pour apprendre, Presses Universitaires de Nancy, p. 205-220. Ce chapitre est mon premier écrit sur Montessori, fruit d’une réflexion menée en collectif sur les « normes » en éducation pendant un séminaire de l’équipe « Normes et valeurs » à Nancy (2013-2014). Ce texte réfléchit au fait que Maria Montessori s’intéresse surtout à ce que l’on pourrait appeler une « norme humaine » à l’oeuvre chez l’enfant ; cette norme dépasse les « normes sociales », sans que ces dernières y soient étrangères pour autant. Pour comprendre cette pédagogie, il semble ainsi qu’il faille dépasser le paradigme et l’opposition entre nature et culture (ici invalide). Enfin, si la « socialisation » est sans conteste sous-estimée par la pédagogue (reproche fait par Wallon notamment), cette question n’est pourtant pas absente.
Kolly, B. (2015). « La politique dans le réel : éducation, travail, citoyenneté. La Voix des femmes 1848 ». In Bouchet, T., Bourdeau, V., Castelton, E., Frobert, L., Jarrige, F. (dir). Quand les socialistes inventaient l’avenir. 1825 – 1860. Paris : La Découverte, p. 307-316.
Ferrando, S. & Kolly, B. (2015). « Le premier journal féministe. L’écriture comme pratique politique. La Femme libre de Jeanne-Désirée et Marie-Reine ». In Bouchet, T., Bourdeau, V., Castelton, E., Frobert, L., Jarrige, F. (dir). Quand les socialistes inventaient l’avenir. 1825 – 1860. p. 104-112.
Kolly, B. (2014). « Sexes et philosophie : approches, enjeux, hypothèses » (à propos de L’Emile de Rousseau), in Sinigaglia-Amado, S. (dir). Enfance et genre : de la construction sociale des rapports de genre et ses conséquences. Nancy : PUN – Editions Universitaires de Lorraine, p. 53 – 65. Dans ce texte, je reviens sur L’Emile ou de l’éducation de Rousseau (1762) et je montre comment le philosophe use de renversements et double discours contournements pour annoncer l’égalité d’un côté mais construire l’inégalité de l’autre. J’y étudie notamment la « ruse maternelle », bien différente de la « ruse du pédagogue. La « ruse » du pédagogue consiste à mettre en scène un savoir pour émanciper Emile; la « ruse maternelle » consiste pour sa part à opprimer Sophie, mais avec bienveillance, de manière à ce qu’elle s’habitue à être dominée. La mère devient ainsi le premier instrument d’oppression de sa fille. Car, écrit Rousseau, « depuis quand sont-ce les hommes qui se mêlent de l’éducation des filles ? »…
Kolly, B. (2014). « Configurations et reconfigurations à partir d’un objet philosophique sexué : le cas des sœurs politiques », in Caillet, A. & Génin, C., Genre, sexe et égalité, étude critique de nos rôles sociaux, Paris : L’Harmattan.
Kolly, B. (2013). « Sophie ou l’éducation politique », in Douin-Hans A. M., Fabre M., Kambouchner D., Vergnioux A. (dir). L’Emile de Rousseau : regards d’aujourd’hui, Hermann, pp. 241 – 247.
Kolly, B. (2013). « L’affaire sororité » : fraternité, universel et inclusion des femmes dans la franc-maçonnerie », In Revauger, C. Lemaire, J. Ch., Les femmes et la franc-maçonnerie, des Lumières à nos jours, 20èmeet 21èmesiècles, La Pensée et les Hommes, Bruxelles.
Kolly, B. (2013). « Des soeurs chez les frères : configuration et reconfiguration à partir d’un objet philosophique sexué, l’exemple des soeurs politiques ». In Genin, C. Genre, sexe et égalité, L’Harmattan, collection « Colloques en actes » dirigé par Aline Caillet, p. 32-46.
Kolly, B. (2013). « La femme libre et les soeurs saint-simoniennes : la formulation d’une utopie féministe et sororale dans et par la presse ». In Le Marec, J. et Pucciarelli, M. (2013). La Presse alternative, entre la culture de l’émancipation et les chemins de l’utopie. Atelier de Création Libertaire, p. 155-169.
Kolly, B. (2012). « Déclaration, dispersion, omission : lire le texte philosophique à la lumière de la question des sexes ». In Sinigaglia-Amado, S. Enfance et genre, de la construction sociale des rapports de genre et ses conséquences. Presses universitaires de Nancy.
Kolly, B. (2012). « L’ affaire sororité » : fraternité, universel et inclusion des femmes dans la franc-maçonnerie », In Revauger, C. Lemaire, J. Ch., Les femmes et la franc-maçonnerie, des Lumières à nos jours, 20èmeet 21èmesiècles, La Pensée et les Hommes, Bruxelles. Ce chapitre s’intéresse à une « affaire » qui a suscité la controverse au sein de la franc-maçonnerie : des soeurs maçonnes décidèrent d’user du terme « sororité » et non de « fraternité ». Je compare cette affaire à une autre, qui eut lieu cent ans auparavant, en 1890 : Maria Deraismes avait proposé que les femmes de lettres se nomment entre elles « consoeurs », suscitant l’opposition de nombreuses femmes, y compris de féministes. Ce chapitre cherche à réfléchir à deux choses (outre les enjeux de féminisation) : la fraternité peut-elle inclure des soeurs ? La sororité peut-elle constituer un espace portant à l’universel?